La relaxation désigne une détente physique complète qui est liée au relâchement des tensions musculaires. Par extension, la relaxation est également une détente psychique, mentale qui est due à une diminution de la tension nerveuse.

La relaxation désigne aussi la méthode thérapeutique par laquelle on obtient cette détente. Elle vise à faire prendre conscience de son corps, de son schéma corporel dans l’espace, et à faire le vide pour abaisser son niveau de stress.

Différentes méthodes de relaxation existent, parmi lesquelles la respiration, la méditation, la cohérence cardiaque, le training autogène de Schultz, le yoga…

La respiration, une fonction essentielle à notre équilibre émotionnel

La respiration est un phénomène naturel qui permet aux êtres vivants d’absorber l’oxygène dont leur organisme a besoin et, en échange, de rejeter le dioxyde de carbone dont ils doivent se débarrasser.

La fonction respiratoire est bien entendu capitale d’un point de vue physiologique : la respiration est la vie. Mais la respiration est également liée aux états émotionnels et, d’un point de vue psychologique, la respiration influe sur le psychisme et inversement.

Si la respiration est automatique, elle présente néanmoins l’avantage d’être la seule fonction vitale que l’homme puisse maîtriser, sur laquelle il puisse avoir un fonctionnement conscient. Pour cette raison, il apparaît indispensable d’apprendre à utiliser au mieux cette faculté qui, bien maîtrisée, permettra d’améliorer l’état physique, émotionnel et mental.

C’est pour cela que l’apprentissage de différentes techniques de respiration se retrouve à la base d’un grand nombre de pratiques psychocorporelles : yoga, sophrologie, training autogène, méditation de pleine conscience, cohérence cardiaque, etc.
Et également que les différents programmes de gestion du stress et des émotions s’appuient sur les pratiques respiratoires, qu’elles soient occidentales ou reçues des traditions orientales, de détente et de recentrage.

Une bonne respiration doit employer la totalité de l’appareil pulmonaire. Lorsque l’on respire correctement, c’est tout l’appareil pulmonaire qui se contracte pour repousser la paroi thoracique, permettant aux poumons de se gonfler pour aspirer l’air. Le diaphragme aidé des muscles intercostaux est alors sollicité totalement par cette activité. En se contractant (inspiration), il se plie à un mouvement d’abaissement et l’abdomen se soulève ; lorsqu’il se relâche (expiration), c’est le phénomène inverse qui se produit. Lorsque l’on ne respire pas correctement, le diaphragme n’est pas sollicité convenablement et l’inspiration s’effectue superficiellement. L’air reste alors bloqué et ne parvient jamais au bout de son voyage, c’est-à-dire à sa destination normale, soit les alvéoles.

Pour bien respirer en position assise, il faut s’exercer à respirer en soulevant l’abdomen et non les épaules comme nous avons tendance à le faire sous la pression et le stress. Avec une main au niveau du ventre, assurez-vous que lors de l’inspiration, il se gonfle convenablement. Les épaules lors de l’exercice respiratoire ne doivent jamais bouger.

Pour une respiration complète, il faut commencer par gonfler le ventre puis la poitrine complètement. On peut compter jusqu’à 4 en inspirant lentement, puis suspendre sa respiration en comptant de nouveau jusqu’à 4 lentement, puis expirer en comptant lentement jusqu’à 4 et de nouveau suspendre sa respiration en comptant de jusqu’à 4 lentement. En répétant ce cycle de respiration complète et lente au moins 3 fois, une détente s’installe. On peut faire cette respiration en toute circonstance, assis, couché, debout, en marchant.